
André TRICOT est professeur de psychologie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3, EPSYLON Lab. Son travail de recherche concerne les apprentissages et la recherche d’information avec des documents numériques, selon une approche cognitive et ergonomique. Il s’intéresse à la théorie de la charge cognitive et à l’ergonomie des interfaces homme-machine.
Il est interrogé à propos de la théorie de la charge cognitive et de ses conséquences pour l’éducation.

L’annonce de la création d’un Conseil scientifique de l’Éducation nationale a fait débat dans le monde éducatif. Le principal syndicat du primaire, rejoint par une cinquantaine de chercheurs, s’inquiétait de la prédominance des neurosciences.
Personne ne remet en cause une collaboration entre les chercheurs et les praticiens de l’éducation. D’où viennent ces craintes par conséquent ? Comment gérer cette inquiétude face à l’introduction des neurosciences à l’école, afin qu’elle ne constitue pas un obstacle à l’avancée des connaissances sur l’apprentissage et à la modification de nos représentations dans ce domaine ?